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Qu’est-ce qui fait que nous remettons au lendemain ce que nous avons à faire aujourd’hui ? Comment avancer lorsque nous nous sentons bloqués ? D’où vient la procrastination ? Pour ma part, j’ai souvent eu tendance à penser que j’étais paresseuse, tout simplement. Mais il ne sert à rien de se critiquer. Regardons plutôt les prédispositions, ce qui peut nous placer dans un état propice à la procrastination.

L’absence de plan

Je veux me lancer à mon compte, je veux écrire un livre, je veux apprendre une autre langue… Mais des années plus tard, je regarde en arrière et je ne l’ai pas fait. Pourquoi ? Parce que je ne l’ai pas planifié ! Mais qu’est-ce que cela signifie au juste, faire un plan ? C’est séparer en petites bouchées quelque chose qui semble trop grand pour nous, inaccessible. C’est prendre en considération un rêve, et se rendre compte qu’en fait, ce n’est pas un seul but, mais un ensemble de plusieurs objectifs à atteindre. Faire un plan, c’est voir la situation autrement.

Quand je comprends cela, chaque fois que je suis en présence d’une tâche à accomplir, je la découpe en petites activités. Et chaque fois que je bute sur l’une d’elles, je la découpe encore. C’est un exercice difficile au début, mais à force de le faire, cela devient une habitude.

Ne pas déterminer d’échéancier (ou en placer un trop loin)

Est-ce que vous travaillez mieux sous pression ? Avez-vous déjà étudié seulement la veille d’un examen ? Une des raisons qui appelle la procrastination est de se fixer un objectif avec une date de réalisation loin dans le temps. Une autre est de se dire : il faudrait que je débute ce projet, et oublier de définir une date butoir. En faisant cela, mon cerveau se dit : « J’ai le temps. » Et plus les journées avancent, deux choses peuvent se produire :

  • Il se réveille quelques jours avant l’échéance, en panique, stressé, et me pousse à travailler dix fois plus fort pour atteindre mon but ;

La plupart du temps, ne pas se fixer de date limite pour effectuer une tâche ou un projet revient à ne pas le faire. D’un autre côté, avoir une date d’échéance plusieurs semaines, voire des mois plus tard, nous permet souvent d’atteindre notre but, mais avec un stress énorme. La solution ? Se fixer des échéanciers plus rapprochés.

Par exemple, depuis mon adolescence, je caresse le rêve de devenir écrivain. Jusqu’à l’année dernière, cela ne s’était jamais concrétisé, car j’avais un projet, sans date définie. Puis, au mois de mai, j’ai pris la décision d’écrire mon premier livre. C’est lorsque j’ai annoncé sa sortie en septembre que je me suis vraiment mise à écrire. Mais c’était encore loin, et je n’avançais pas assez vite. Je procrastinais. Jusqu’au jour où j’ai réalisé que nous étions en octobre et que j’étais loin d’avoir terminé. Je me suis alors concentrée sur un nouveau but : que mon livre soit imprimé pour le 4 décembre, la date de ma conférence. Puis, je me suis fixé de plus petits objectifs : écrire 300 mots tous les jours. C’est en mettant en place un échéancier journalier que j’ai réussi à publier mon livre juste avant le jour de ma conférence.

Être convaincu de devoir faire quelque chose

Je dois faire mes impôts, je dois aller visiter cette personne, je dois faire cet appel. Lorsque nous sommes dans l’impression de devoir faire quelque chose, notre cerveau se rebute. J’ai remarqué que cela me met dans une attitude négative ; je n’ai pas le goût de le faire, je le vois comme une montagne, et je n’ai qu’une envie : repousser ce moment.

Encore une fois, le truc est de voir la situation autrement. J’ai toujours le choix. Et mes choix entrainent des conséquences que je dois assumer. Si je veux améliorer les choses, je peux choisir de faire une action, plutôt que devoir la faire. Et cela me met dans un tout autre état d’esprit. Je choisis de faire mes impôts, je choisis d’aller visiter cette personne, je choisis de faire cet appel. Non seulement je choisis de le faire, mais je détermine le moment ou je le ferai. Cela me donne un contrôle sur ma vie, et même si c’est une tâche que je déteste, choisir de la faire change ma perspective. Et choisir amène l’action, alors que devoir amène la réflexion. Pensez-y…

S’oublier

La procrastination arrive souvent si j’oublie de prendre du temps pour moi. Quand je donne de mon temps, de mon énergie, jusqu’au point où il n’en reste plus pour faire ce que je m’étais promis. Lorsque je me nourris mal, physiquement, émotionnellement, spirituellement, c’est encore plus difficile de s’occuper des tâches que j’ai tendance à remettre.

Prenez du temps pour vous, chaque jour. Prenez des pauses régulièrement, créez un rituel. De mon côté, dès mon réveil, je sors faire une marche d’environ trente minutes, et je termine par un petit programme d’exercices. Ces moments me font sentir bien, me donnent un sentiment d’accomplissement. Je suis prête et plus disposée à attaquer ma journée.

En résumé

Nous avons tous déjà fait l’expérience de la procrastination et subi ses conséquences. Malheureusement, ce n’est pas comme une maladie que nous contractons une seule fois dans notre vie et dont on est ensuite immunisé… C’est une tendance qui nous suit toujours. Il est pourtant possible de la tenir à distance, et un moyen efficace consiste à effectuer ces quatre actions pour tout but à atteindre :

  1. Se faire un plan
  2. Se fixer des échéanciers rapprochés
  3. Choisir plutôt que subir
  4. Prendre soin de soi
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Intégrez une étape à la fois dans votre quotidien, et observez les résultats. Cela peut sembler difficile au départ, mais à mesure que vous en prendrez l’habitude, cela deviendra une seconde nature. Et plus vous atteindrez vos objectifs, plus vous aurez de l’énergie pour continuer à avancer. Le mouvement engendre le mouvement, et éloigne la procrastination en même temps !

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